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la bibliothèque

bon mouvement de M. le Ministre des Beaux-Arts pour obtenir cette heureuse solution, ce sera un bon moyen de faire oublier la folie du ministre qui n’a pas voulu accepter la bibliothèque de Soleinnes.

Et maintenant, quand vous irez visiter la bibliothèque du Théâtre-Français, qui n’est pas publique, vous reculerez stupéfait : un gentilhomme, Molière lui-même s’animant, n’étant plus en pierre, avec sa fine moustache et ses grands cheveux bouclés, vous fera les honneurs de sa maison.

Si vous vous hasardez à lui faire des compliments sur son éternelle jeunesse, il sourira discrètement ; si vous lui dites : Mais je vous croyais mort depuis longtemps, cher Maître.

Tranquillement le grand Molière vous répondra : — Pardon, je suis la seconde incarnation, Georges Monval, archiviste de la Comédie-Française pour vous servir.

Si cet aimable bibliothécaire est le directeur du Moliériste et s’il habile la maison de Molière, certes, c’est bien par destination et prédestination, il ne pouvait pas être autre chose !

P. S. — Deux oublis à réparer dans le chapitre sur l’hôtel du Prince d’Orléans (page 30) : 1° Les quatre décors du grand plafond de Coypel représentant l’Olympe, sont le portrait fidèle des quatre