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MON BERCEAU

trouvé installé admirablement à deux pas de celui de la Marine ; c’était une solution pratique et inespérée, malheureusement il fallait 800,000 fr. pour opérer le transfert et l’installation et l’on ne pouvait disposer que de 200,000 francs.

En tout cas, que les Colonies restent avec un sous-secrétariat d’État, ou soient érigées en ministère, il importe peu à ce point de vue ; ce qu’il importe, c’est de les installer convenablement quelque part, et cette solution me paraît si simple, si pratique et si peu coûteuse, en somme, que j’y insiste particulièrement, pour que l’on se décide enfin à la mettre à exécution.

On remplacera, si l’on veut, les M surmontés d’une croix qui se prélassent au milieu de la grille qui court le long de la terrasse du premier, par des ancres, et tout sera pour le mieux à la satisfaction des Finances, de la Marine et des Colonies qui toutes y trouveront leur compte, n’ayant plus d’air ni de place pour leurs services.

Un souvenir historique, pour finir, à propos de ce vieux couvent de l’Assomption qui en renferme tant.

    produit pour le ministère des Finances ce qui s’est produit pour l’Opéra en 1820, lorsqu’il a été démoli à la suite de la mort du duc de Berry ; les magasins de décors sont restés place Louvois, dans le deuxième arrondissement, et aujourd’hui les jeunes générations ne s’expliquent plus cela.