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MON BERCEAU

leurs, au cours de ce volume, je compte m’arrêter un instant aux massacres, pensant qu’il y a là un enseignement salutaire pour le peuple et qu’il convient de ne pas l’oublier.

Aujourd’hui, restons dans le domaine du calembour, c’est plus amusant.

Dans sa description archéologique des monuments de Paris, M. de Guilhermy donne une description très frappante de la décoration extérieure de Saint-Germain-l’Auxerrois et, chose singulière chez un esprit aussi érudit, il ne conclut pas.

A-t-il été retenu par des scrupules de conscience, pour ne pas avoir à donner la clef, l’explication d’un petit commerce, aussi lucratif que malpropre, c’est probable.

En tout cas, voici le passage de M. de Guilhermy ; j’y ajouterai les explications historiques qu’il comporte et je laisserai au lecteur le soin de conclure sur des faits qui, pour menus qu’ils paraissent à longue distance, n’en jettent pas moins un jour singulier sur cette sinistre période de notre histoire — fermée depuis cent ans à peine.

Donc, voici, le passage :

« À l’extérieur, la nef et ses accessoires sont décorés, suivant le goût du xve siècle, d’une