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guette. Le géant, qui avait d’autres bottes, se met à la poursuite des enfants qui lui échappent, en faisant, grâce à la baguette, couler entre eux et l’ogre une rivière si profonde qu’il ne peut la traverser. (Cf. sur les bottes de vitesse, Deulin, Contes de ma mère l’Oye, p. 326 et sqq.)

On peut consulter sur le mythe de Poucet la savante dissertation de M. Gaston Paris, Le Petit Poucet et la Grande Ours, Paris, Franck, 1875 ; sur l’ensemble des Contes de Perrault, l’excellente introduction que M. André Lefèvre a mise en tête de son édition de Perrault, nouvelle collection Jannet, 1878, et l’ouvrage de Deulin cité plus haut.