Ou bien :
Va-t’en aller, coucou,
Ou gare ma faux ; je t’ coupe le cou. (S.-C.)
On prétend que le coucou s’en va dés qu’il entend battre les faux, parce qu’il a été blessé d’un coup de faux la première fois qu’il vint en Bretagne. (S.-C.) Vers Ercé, on dit qu’ils ont peur d’être sanés (châtrés) par les faucheurs.
Quand le coucou étend ses ailes pour s’envoler, on lui crie :
José,
Mets tes voiles au sé (sec). (S.-C.).
Ceci m’a l’air d’une allusion irrévérencieuse à Saint-joseph.
Gorge-rouge (rouge-gorge) ; on dit qu’il répète :
Glorieux d’ chouan ! Glorieux de chouan !
Lorsque le gorge-rouge alla chercher le feu, ses plumes furent toutes brûlées ; les oiseaux en eurent pitié et résolurent de lui donner chacun une plume pour le rhabiller ; seul le chouan, oiseau orgueilleux et peu compatissant, refusa. C’est pour cela que, dés qu’il se montre au jour, tous les petits oiseaux crient après lui, et surtout le gorge-rouge qui, par son cri, lui reproche son orgueil et son mauvais cœur. (E.)
Cf. Rolland, les Oiseaux sauvages, p. 263-264, et Luzel, Quatrième rapport, p. 203.
Lavandière. On lui dit :
Lavandière, ma jolie lavandière,
Va me chercher un poisson dans la rivière.