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- Qu’as-tu vu ? etc.
- J’ai vu une cônille
- Qui coiffait sa fille
- Pour aller s’marier,
- Compère, commère,
- Pour aller s’marier.
- — Compère, vous mentez.
(Matignon.)
Comparez une « chanson de mensonges d’Eure-et-Loir, » publiée dans Mélusine, col. 314.
II. — La bique à Jacques André.
- Chansonnette paisante[1],
- Voul’ous la ouï chanter :
- C’est d’une bique blanche,
- La bique à Jacques André.
- Depès qu’olle est chez nous,
- La pauvre bique blanche,
- Depès qu’olle est sez nous,
- O n’a point zeu de chance.
- Le pâtous qui la mène
- Se nomme Nicolas,
- ↑ Paisante n’a que trois syllabes ; plusieurs poètes du seizième siècle ne comptaient que deux syllabes dans paysan.