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entre ses griffes, car cela donne trop de mal aux prêtres de chasser le démon.

(Conté par Rose Renaud, de Saint-Cast, qui l’a appris de la veuve Chauvel, d’Erquy.)


Il est souvent question de pactes dans les contes gallots. (Cf. le Pacte, n° XLII ; Rodomont, n° XLVIII ; les Femmes et le Diable, n° XLIV des Contes populaires.)

Dans ces contes, le diable s’en va en vent, et abat le pignon de la maison, ou des arbres ; dans le récit qui suit, ce sont des pommiers qu’il déracine en s’en allant. J’ai entendu raconter sérieusement dans l’Ille-et-Vilaine qu’une trombe qui dévasta un grand espace de pays, avait commencé à une ferme d’où le diable, après avoir été exorcisé, s’en était allé en vent. Cf. aussi, sur la manière dont le diable exorcisé s’en va, E. Cordier, Légendes des Hautes-Pyrénées, p. 47.