fut encore plus aise quand, peu après, le domestique partit de son plein gré.
Dans le conte précédent, qui par plus d’un point ressemble à celui-ci, se trouve l’épisode du morceau de chair que le premier fâché doit se laisser enlever et qui figure dans plusieurs récits de pays très-différents.
En France, on le retrouve dans Fanch Scouarnec, conte breton de Luzel (Mélusine, col. 465), où il est suivi d’observations de M. Reinhold Kœhler, qui cite un grand nombre de similaires étrangers ; Janvier et Février, autre conte de Luzel (cinquième rapport, p. 29) ; Les trois Frères, le Maître cruel et le Tartaro, conte basque recueilli par Webster ; Jean et Pierre, conte lorrain de M. Cosquin, qui le fait suivre d’une intéressante dissertation. On peut aussi consulter les notes mises par M. Loys Brueyre à la suite du conte anglais Jack et les Géants, p. 25 des Contes populaires de la Grande-Bretagne, et la Mythologie zoologique de M. de Gubernatis, t. I, p. 499, qui vise surtout les coups de poing à recevoir. (Cf. aussi sur cet épisode le Jeune géant, de Grimm.)