pas en réto-roman. Je relève stävl, stäval en brégalien (Redolfi, Zeitschr., VIII, 184).
All. mod. wände. Je regarde pridias comme une faute pour pridas, le second i ayant été amené par le premier, comme le second a l’a été par le premier dans talauun. C’est le rtr. prei qui existe à côté de parei (Carisch), preit (Carigiet).
All. mod. bretter. Je n’ai pas retrouvé le mot. Le rtr. dit assa, aissa.
Bois de charpente. C’est un des mots que Diez, p. 79, déclare n’avoir pas retrouvés en réto-roman. Je n’ai pas retrouvé expressément *MATERAMEN, mais MATERIES avec un sens voisin : madèr, madier « dicker Baumstamm (zu Ställen) », (Carisch et Pallioppi).
All. mod. first. On trouve dans les Gloses de Vienne (xie siècle) qui sont aussi, à n’en pas douter, des gloses réto-romanes[1], ce même mot : piz spiz (Diez, p. 126). C’est le rtr. pizz, péz, piz m. ou pizza f. « Spitze » (Carisch, Carigiet, Pallioppi). Pis est une forme PICUS qui a été influencée ensuite par le germ. spitz, spitze, ce qui a déterminé le changement de son s en z et la formation d’une forme féminine pizza. Il est impossible de songer à une étymologie directement allemande ; les groupes germaniques sc, st, sp en passant en rtr. ne perdent pas leur élément initial.
Ce sont deux mots romans. Le second est l’engadin chavret « Schlüssel des Dachstuhles », chavrida ou chevrida « ein Schlag Waldbäume, die früher geschält und dadurch zum Fällen bezeichnet wurden » (Pallioppi).
Il est probable que nous n’avons pas affaire ici à deux synonymes, mais à une seule expression où le second mot joue le rôle d’adjectif.
Chevron au toit. C’est un des mots que Diez. p. 79, déclare n’avoir
- ↑ Je compte le démontrer peut-être ultérieurement. On les croit françaises.