Chambre chauffable. C’est un des mots que Diez, p. 79, déclare n’avoir pas retrouvés en rtr. Il existe parfaitement. Dans Carigiet, la pegna « der Ofen » = PE(N)SILIA.
Appartement chauffable. Rtr. moderne caminada « Speisekammer » (Carisch et Pallioppi).
All. mod. ofen. Rtr. fuorn « Backofen » (Carisch, Carigiet et Pallioppi).
All. mod. ofen. Rtr. camin, chamin « Kamin » (Carisch et Pallioppi).
C’est un des mots que Diez déclare, p. 79, n’avoir pas retrouvés en rtr. On le retrouve en ancien tergestin, où l’on a furnaza « fornace » (Cavalli, Arch. glottol., XII, 34G), dans Pallioppi qui donne furnatsch « Ofen ».
M. h. a. sageraere, sacristie. On ne comprendrait pas pourquoi, entre le poêle et l’étable, le glossographe ait pu vouloir mentionner une « sacristie ». Ici je partage l’opinion de Diez, à savoir que la traduction, qu’elle émane de l’auteur lui-même ou d’une seconde personne, renferme un contre-sens. Segradas (peut-être une faute pour segredas) doit représenter SECRETA, latrines. L’hypothèse est appuyée par le mot secret du réto-roman moderne qui signifie « Abtritt » (Carisch et Carigiet). Pour l’explication de ce contre-sens, voyez au Texte critique.
Une autre explication, moins bonne, consisterait à interpréter segradas par le rtr. segràd, sagràd (Pirona), « cimetière ». Mais alors on se demande, et c’est cela qui fait difficulté, comment il a pu être traduit par « sacristie » et pourquoi surtout il est inséré dans les noms des parties de la maison.
All. mod. stall. Diez dit, p. 79, qu’à sa connaissance le mot n’existe