qui sont insérées au milieu des noms des parties du corps et (im)plenus est après la nomenclature des vases.
All. mod. nabel. Cette glose renferme une erreur de traduction, ce qui prouve que le traducteur travaillait avec assez de négligence. Rtr. lomm « Lunge » (Carisch), lomas « die Weichen » (Carigiet).
All. mod. nabel. Les représentants réto-romans de ce thème sont cités dans Gartner, Gram., § 95.
All. mod. vieh. Pecunia est le nom générique qui sert en quelque sorte de titre au chapitre comme en d’autres endroits homo 1, casu 91, pannu 110, uuasa 119. Suit une liste de noms d’animaux très remarquable par sa richesse de synonymie. On pourrait dire que c’est un caractère du vocabulaire réto-roman, de posséder cette innombrable variété de mots pour exprimer : « troupeau », « bétail », « animal », « bête bovine », « bête ovine ». Ainsi Gartner, Grundriss, I, 465, dit que ces diverses significations sont exprimées selon les lieux tour à tour par les thèmes les plus variés : ANIMAL, ARMENTUM, BESTIA, FETUS, MOBILE, PECUS, *MONTANARIA (= de la montagne), VACCA, NUTRIX, CAPUT-DE-BESTIA. BESTIAMEN, CAPSA (= le bien mobilier), *PASTURATICUM, etc.
Pecunia est un des mots que Diez déclare n’avoir pas retrouvés en rtr. Je ne l’ai pas retrouvé, mais j’ai relevé un dérivé pugnéra (pecuniaria) au sens de « Herrkuh » dans Carigiet.
Jument. Je n’ai retrouvé giumaint en rtr. qu’au sens de « Lasttier » (Pallioppi).
All. mod. füllen. C’est le réto-roman pulieder (Carisch), puledar en brégalien (Redolfi, Zeitschr., VIII, 170), puliar à Erto (Gartner, Zeitschr., XVI, 340), ce qui nous ramène donc à *PULLÉTRUS. Le féminin puledra « das weibliche Fohlen » est mentionné par Carigiet.
