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palatale. Il est à noter que dans la déclinaison féminine en -a il est passé un certain nombre de substantifs féminins des troisième et cinquième déclinaisons latines :

facias uuangun 10
prid(i)as uuanti 103
saccuras achus 138
falceas segansa 141
et forcipa anti zanga 149

On a exceptionnellement costis rippi 57, qui est peut-être un latinisme.

Ce qui a rapport à la deuxième déclinaison latine est plus compliqué. Au singulier, il est évident que les représentants de cette déclinaison avaient encore leurs deux cas, chacun remplissant sans aucun doute sa fonction propre. Ainsi on a :

humerus 15 à côté de calamel 31
manus[1] 40 putel 49
stomachus 55 umbilico 61
lumbus 60 puledro 62
cavallus 63 domo 92
callus 87 pannu 110
thalamus 94 sestar 128
furnus 98 martel 147
caminus 99 moi 160
pis 106 vestid 164
uuanz 118 laniu vestid 165
lini vestid 166.

De même, dans les adjectifs (im)plenus est 135, ponderosus 172, gyppus 174, et lippus 165, claudus 176, mutus 177, à côté d’argudu 159. Au pluriel de cette deuxième déclinaison, on observe semblable dualité de désinences. Cependant on constate à première vue que les noms qui ont -i, la terminaison du nominatif, sont tous en t, tt, ll (y compris ll mouillé). La simplification des cas serait-elle déjà un fait accompli ici et y aurait-il eu option tantôt pour la forme nominative tantôt pour la forme accusative, selon les affinités de la consonne finale ?

capilli 4 oculos 5
digiti 42 pulcins 86
putelli 50 esilos 104 (= *AXILLOS)
 fidelli 75 devrus 114
agnelli 77 taradros 142
purcelli 82 scalpros 143
pulli 85
mallei 148
aia tutti 163
  1. Au singulier, la quatrième déclinaison se confond évidemment avec la deuxième.