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féminins pluriels, qui eux sont toujours en -as (jamais en -es comme il arrive dans les Gloses de Reichenau), dont la nomenclature serait ici superflue, de nombreux féminins singuliers en -a tels que

coxa deoh 27
tibia pein 30
uncla nagal 36
palma preta 41
unctura smero 58
equa marhe 66, etc., etc.

des neutres probablement féminisés tels que

brachia arm 39
iumenta marhe 65
pecora skaaf 73

On trouve un exemple où A est représenté par u, dans casu hus 91 (voyez l’explication au Commentaire) et un exemple où il est représenté par o : radi meo parba skir minan part 19. Ici nous avons incontestablement affaire à une faute du copiste, amenée par les expressions précédentes meo capilli et meo colli.

Une deuxième exception à la loi des finales a lieu en faveur de I : en effet, parmi les noms que notre glossaire nous transmet sous la forme du pluriel, ceux de la deuxième déclinaison latine, lorsque par hasard ils sont au nominatif, conservent toujours leur i :

digiti fingra 42
putelli darma 50
fidelli chalpir 75
agnelli lempir 77
purcelli farhir 82
pulli honir 85
mallei slaga, hamar 148
aia tutti uuela alle 163

À ces exemples, il n’est pas inutile d’ajouter la phrase bien connue du huitième chapitre : stulti sunt romani, sapienti sunt paioari.

La troisième exception à la loi des finales concerne les impératifs. Les exemples ne sont pas bien nombreux : deux, du reste, se terminent en i, un en e :

tundi meo capilli skir min fahs 17
radi me meo colli skir minan hals 18
radi meo (l. mea) parba skir minan part 19
punge stih 170

Mais on a va canc 155.