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de son cheval, et la lance, décrivant un demi-cercle gracieux, envoya la couronne à sa destination.

— C’est à Berthe de Maurever ! fit une moitié des bonnes gens.

— C’est à la fillette de Jeannin, l’écuyer, dit l’autre moitié.

— C’est à l’une et à l’autre, s’écria le nain Fier-à-Bras.

La couronne, au moment de tomber, c’était divisée en deux parties égales, dont une s’accrocha au voile de Berthe, tandis que la seconde restait sur les genoux de Jeannine. La banderole parlante ondulait entre les deux jeunes filles.