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LE
CONSEIL NATIONAL
DU PARTI OUVRIER
Aux Travailleurs de France




CAMARADES,

Dans leur rage impuissante contre la marche ascendante du Parti ouvrier, nos adversaires de classe ont recours à la seule arme qui leur reste : la calomnie. Ils sont en train de dénaturer notre internationalisme comme ils ont essayé de dénaturer notre socialisme. Et, bien que ceux qui affectent de nous présenter comme des sans-patrie soient les mêmes hommes qui, depuis un siècle, n’ont su que faire envahir et démembrer la patrie, livrée par leur classe au banditisme de la finance cosmopolite et exploitée jusqu’au sang de La Ricamarie et de Fourmies, pas plus que nous leur avons permis de confondre la solution collectiviste avec l’anarchie, cette caricature de l’individualisme bourgeois, nous ne les laisserons traduire notre glorieux cri de : Vive l’Internationale ! par l’inepte hoquet de : à bas la France !

Non, l’internationalisme n’est ni l’abaissement, ni le sacrifice de la patrie. Les patries,