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Et maintenant que nous avons établi comment loin de s’exclure, patriotisme et internationalisme ne sont que deux formes, se complétant, du même amour de l’humanité, nous répétons bien haut à la face de nos calomniateurs :

Oui, le Parti ouvrier français ne fait qu’un avec le parti ouvrier belge contre la monarchie bourgeoise des Cobourg.

Oui, le Parti ouvrier français ne fait qu’un avec les travailleurs et les socialistes d’Italie contre la monarchie de Savoie.

Oui, le Parti ouvrier français ne fait qu’un avec le jeune et déjà si puissant Parti du Travail d’outre-Manche contre le constitutionnalisme oligarchique et capitaliste d’Angleterre.

Oui, nous ne faisons et nous continuerons à ne faire qu’un avec les prolétaires des deux mondes contre les classes dirigeantes et possédante de partout.

Et nous comptons sur nos camarades français, sur le peuple de l’atelier et du champ, pour se joindre au Conseil national du Parti dans ce double cri, le même :

Vive l’Internationale ! Vive la France !
Le Conseil national du Parti ouvrier
G. Crépin ; S. Deureure ; Ferroul, député,
Jules Guesde ; Paul Lafargue, député ;
Prévost ; Quesnel.
Paris, juillet 1893.