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Madeleine dont les moines ont entendu la coiffer, comme d’un symbole de résurrection.

Et cependant, après tout, nonobstant cette affirmation de supériorité (doit-on dire ainsi ?) du genre du gothique nouveau-né, peut-être par la vraie force du contraste ; la Madeleine de Vézelay est éminemment une église romane, et par là l’église monastique type. Même, malgré sa restauration, lorsque nous nous y attardons, l’impression du moyen âge monastique, d’une existence claustrale absolument exclusive, qui a réellement tournée le dos à la vie sociale, jalousement renfermée sur elle-même est singulièrement puissante ; plus encore parce que, comme le paysan répond lorsqu’on lui demande le chemin d’un vieux sanctuaire, devenu une ferme de laboureurs, désertée même enfin par eux. Maintenant, il n’y a personne là[1].



IMP. DE LA REVUE DE L’YONNE — AVALON
  1. En français dans le texte.