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aériens ne fussent là pour semer les épidémies effroyables annoncées…

C’eût été cruauté et barbarie inutile. La leçon était suffisante !


Tandis que, sur terre, ces dramatiques catastrophes mettaient fin à la guerre, sur mer, la destruction des flottes coalisées s’opérait par d’identiques procédés.

Ces flottes avaient mis à se concentrer autant de lenteur que les armées de terre. Aussi, quand elles arrivèrent en vue des ports français, ceux-ci étaient sur la défensive, — munis des postes de radio-explosion.

Les escadres alliées furent, comme les armées de terre, sommées de se retirer. Leurs amiraux refusèrent d’obtempérer à l’ultimatum confédéral, avec d’autant plus de dédain qu’ils se savaient formidablement outillés : ils avaient à leur disposition des torpilles radio-automatiques et les énormes canons de leurs cuirassés portaient loin !

Encore fallait-il qu’ils eussent un ennemi à attaquer. Or, ni cuirassé, ni torpilleur, ni sous-marin ne vint barrer la route aux assaillants…

Les flottes coalisées resserrèrent le blocus. C’est alors qu’impitoyablement fut accomplie leur destruction.

Les uns après les autres, — sans qu’aucune ride de l’air ait dénoté le passage des ondes exterminatrices, — les cuirassés colossaux, les croiseurs et les torpilleurs furent frappés par l’invisible force. Les redoutables décharges radio-électriques, concentrées