Page:Pataud, Pouget - Comment nous ferons la Révolution, 1909.djvu/263

Cette page n’a pas encore été corrigée

Chapitre XXVII

LA DERNIÈRE GUERRE


Trois corps d’armée pénétrèrent simultanément sur le territoire français : l’un déborda sur les plaines de Flandre, l’autre s’avança sur Nancy, le troisième sur Vesoul.

Ces corps d’armée étaient formés de soldats allemands, autrichiens, anglais, de hordes cosaques et de quelques bataillons fournis par les royaumes balkaniques et ceux du nord.

Les gouvernements alliés avaient une telle certitude d’écraser sans efforts la révolution qu’ils ne s’étaient pas hâtés d’agir contre elle. Ils entendaient donner de la solennité à la répression. Ils la voulaient exemplaire. Ils voulaient que le châtiment infligé à la classe ouvrière de France fût tel qu’il glaçât tous les peuples d’épouvante et étouffât en eux, et à jamais, tout désir de révolte. Et c’était pour apporter au ravage de la France révolutionnaire