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des imprudences, pour l’armée qu’il menaçait, était de chercher à arrêter sa course… ce qui ne pouvait avoir qu’un résultat, — hâter la catastrophe explosive !


Une commission d’études chimiques et microbiennes s’adonna à des travaux de protection, dans un ordre différent, — mais dont on devait attendre des résultats plus terrifiants encore : il s’agissait d’infecter les armées d’invasion, — bêtes et gens ; de leur inoculer la peste, le typhus, le choléra… et ce, en les contaminant grâce à des préparations redoutables, saturées des bacilles pathogènes de ces virulentes maladies épidémiques. Toutes les précautions furent prises pour se garer des répercussions fâcheuses, grâce aux sérums préservatifs et guérisseurs dont on disposait.

La mise en pratique de cet effrayant moyen d’extermination fut combinée de diverses manières, — soit en répandant dans les eaux, que devraient forcément boire les armées d’invasion, des produits gélatineux ou autres, ensemencés de bacilles, — soit en lançant sur l’armée ennemie, du haut d’aéronefs montés, ou par le moyen des aéroplanes radio-dirigeables, des bombes en verre qui exploseraient en éparpillant avec violence des fines aiguilles dont la piqûre inoculerait les bacilles infectieux.


Ces procédés de défense et d’extermination étaient, nous l’avons dit, connus antérieurement. Mais les