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et satisfactions autrement agréables que les bonheurs relatifs et artificiels qui avaient pu s’envoler avec leur fortune passée.


Au surplus, si l’homme de profession libérale, gâté par le succès, pouvait se considérer comme diminué dans sa puissance de consommation personnelle, par contre, au point de vue professionnel, il se trouvait riche comme il ne pouvait souhaiter plus.

Les organisations scientifiques, — et leurs membres, — eurent à leur pleine disposition un outillage perfectionné, des laboratoires splendidement installés et les moyens de faire toutes les expériences et les recherches souhaitables. D’où il résultait que si les hommes de science pouvaient arguer que leur superflu personnel était réduit, en compensation, — à condition qu’ils fussent passionnés pour leur art, — ils devaient s’avouer plus réellement riches qu’autrefois.


Les organisations médicales et chirurgicales, de concert avec celles du personnel sanitaire, — chacune dans leur sphère, eurent charge de réorganiser les services de santé et d’hygiène, en se substituant à l’imprévoyante et odieuse administration de l’Assistance publique, qui avait été supprimée sans regrets.

Les maisons de santé, les hospices furent transformés, admirablement aménagés, avec toute l’hygiène désirable et le maximum de confort. Rien ne fut négligé pour faire de ces palais de la douleur