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yçS Table des blissement des maire et échevins de ia ville d’Angers, p. 89 , note a. — Comment se divisoit la succession noble d’après la coutume d’Anjou, ibid. note b. Angers. Le sénéchal d’Anjou avoit voulu faire faire montre aux habitans d’Angers ; ceuxci s’y étoient refusés en invoquant leurs privilèges et libertés municipales. Le sénéchal ayant prétendu les contraindre, le maire et les échevins avoient interjeté appel, à la suite duquel le Roi mit au néant les poursuites faites par le sénéchal ; néanmoins, pour le bien et la sûreté de la ville, le Roi ordonne que le maire et les échevins feront faire en personne la montre aux habitans. Le Roi confirme en cette occasion les privilèges de la ville d’Angers, P- 27î ; Angers. Etablissement dune Chambre des comptes à Angers, p. 589. Angers. Le Roi cède à Jean Bourre la place du marché aux bétes de cette ville, p. 618, note a. Création d’un boucher à Angers, p. 620, note a. Angers. Confirmation des anciens privilèges des églises de Saint-Martin et de Saint-Lô d’Angers, p. 716. Angers. Règlement sur la police de cette ville. Voyez Police. ANGLE, en Poitou. Etablissement d’une foire, p. 671, note c. Angleterre. Elle est comprise, comme alliée du Duc de Bourgogne, dans la trêve de i4 ?4» P- 14- Voyez Bourgogne. Angleterre. Traité de paix entre le Roi Louis XI et Edouard IV. Il est convenu qu’il y aura trêve et suspension d’armes entre les sujets mutuels. On fixe un délai pour que les alliés puissent déclarer s’ils adhèrent au traité. Les sujets des deux Princes pourront voyager dans leurs états respectifs, pourvu qu’ils ne soient pas au nombre de plus de cent en armes. Tous droits extraordinaires établis sur les marchandises pendant Ja guerre sont abolis. Les parties désignent comme conservateurs des trêves le sire de Beaujeu, le bâtard de Bourbon, amiral de France, le Duc de Clarence et le Duc de Glocester ; ce traité désigne aussi les alliés des Rois de France et d’Angleterre. Louis XI nomme Charles de Bourbon et le Comte de Dunois, Edouard IV de son côté nomme l’archevêque de Cantorbéry et le Duc de Clarence, arbitres pour prononcer sur leurs diflérens à la suite de cet accord , p. 1 27. — Par acte du même jour, le Roi de France promet de faire épouser à son fils aîné la fille d’Édouard ; il promet de Matières. payer pour cet objet une somme annuelle, p. 127. Angleterre. Il avoit été convenu, dans les articles arrêtés entre Louis XI et le Roi d’Angleterre, que les marchands pour roient voyager sur le territoire respectif : plusieurs marchands anglais étoient venus en conséquence dans le port et la rade de Bordeaux, avec leurs marchandises. Ils firent diverses remontrances à leur Roi sur le fait de leur commerce par l’organe de Thomas de Montgommeri. Des articles conformes à ces remontrances furent arrêtés par le Roi ; ils sont principalement relatifs au sauf-conduit, aux frais de congéet licence, droits de douane, &c. &c., p. 160. D’autres lettres ordonnent la publication des précédentes, et fixent les rades et les lieux compris dans les franchises, p. 165. Angleterre. Pour le bien des deux royaumes, les Rois de France et d’Angleterre conviennent de continuer la trêve conclue pour sept ans entre les deux couronnes jusqu’à la fin de la première année qui suivra la mort de l’un des deux Princes contractans. A cet effet, le Roi de France commet l’archevêque de Vienne, Olivier Guerin , Olivier le Roux, seigneur de Beauvoir, Jean le Breton, Jean Jongles et François Texier, pour convenir de l’exécution de Ja trêve, p. 271. Les ambassadeurs à qui lurent donnés les pouvoirs du Roi d’Angleterre sont au nombre de dix, tous nommés dans la note q de la p. 271. Cette convention sera appliquée au commerce des marchands des deux royaumes, p. 275. Angleterre. Lettres qui ordonnent l’allocation de la somme de quinze cent quarante-sept livres tournois trois sous à Jean Raguin, receveur général du Roi, pour l’achat qu’il a fait de cent vingt-neuf pipes de vin des tinées en présent au Roi d’Angleterre, au Duc de Clarence et à la dame de Warwick. ; et d’une autre somme pour ravitaillement des navires qui ont fait passer en Angleterre la Reine Marguerite d’Anjou et sou fils, p. 474. AngoulÊmE (Comte d’). Charles d’Orléans, Comte d’Angoulême, ayant atteint sa majorité, étoit entré dans la possession de tous ses droits dans les terres et seigneuries à lui appartenant, et avoit en conséquence délivré et mis hors de prison plusieurs personnes, tant hommes que femmes, accusés de divers crimes et maléfices ; mais il craignoit que les officiers du Roi ne tinssent aucun compte de ses lettres d’abolition.