Page:Pastoret - Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome 18.djvu/738

Cette page n’a pas encore été corrigée

DE LA TROISIÈME R ACE. 673

aiioient esté par nous faiz les estai/ Je ladicte recepte de Gisors, c’est assauoir, 11’■ ■ 11 ■ pour le terme de Pasque dernier au vray, et par estimacion pour le terme Saint- Louis XI, Michel prouchain ensuyuant, et appoinctc des eschetes (a) d’iceulx termes, n’est au à présent possible que par nous fust sur ce donné ausdictes religieuses de Long- Plessis du Parc, champ aucune prouision ; mais, en tant que à nous est, consentons que, après ledict 1 5 Ju‘Het jour Saint-Michel escheu et tant que durera le bail dessusdict et declairé , ilz i48i. joyssent d’icellui don selon ladicte expédition des gens des comptes et les estatz que ferons chacun an de ladicte recepte au vicomte ou receueur dudit lieu, pourveu que, pour entretenir en estât les places de Gaillart, Gisors et Vernon, sera par chacun an prins par ledict vicomte ou receueur dudict lieu, des deniers dudict iravers ou acquict d’Andely, la somme de quatre-vingts liures tournois pour estre emploiée en la reparacion desdictes places, à chacun terme quarante liures tournois. Donné soubi nosdicts signeti, le xxv.e jour de Septembre, l’an mil cccc quatrevingti ung. Ainsi signé : Vincent.

Note.

fa) Redevances.

Louis XI,

(a) Lettres relatives à la Fabrication et a la Vente du Pain h Meaux. à Tours, Juillet 1481.

LOYS,&c. Savoir faisons à tous presens et avenir, nous avoir reçu l’humble supplication des boulangiers de notre ville et marché deMeaulx, contenant que jadiz par noz predecesseurs Roys de France leur ont esté octroyez ct confermez certains privilleges touchant la correction, amende et pugnicion, en quoy ilz et chacun d’eulx pevent et doivent encourir s’il est trouvé qu’ilz facent petit pain (b), peu essuyé (c), mal tourné (d) e t séché, ou autrement non souffisant, c’est à savoir de prendre ledit pain, et estre donné pour Dieu, sans ce qu’ilz puissent ne doyent encourir autre amende quelconque envers nous et justice, desquelz privilleges la teneur s’ensuit : Karûlus, Del gracia, Francorum Rex, universis presentibus pariter et futuris, Charles V, nos infrà scriptas vidisse litteras, formant que sequitur continentes : Juin^éà. A tous ceux qui ces présentés lettres verront et orront, Boniface Gace, lieutenant, au bailliage de Meaulx, de noble homme et saige Monsieur Guillaume du Plessis (e), chevalier, bailly de Troyes et de Meaulx, salut. Les lettres du Roi notre seigneur avons reçues, contenant la forme qui s’ensuit : Charles, par la grâce de Dieu, Roi de France, à li bailli de Troyes et deMeaulx, ou à son lieutenant, salut. Complains se sont à nous les boulengicrs de la ville et marché de Meaulx, disans que comme, par vertu de noz lettres autresfoiz par eulx impetrées, il vous eust esté mandé que vous Notes.

(a) Trésor des chartes, registre 209,

n° 13 5*

(b) Qui n’est pas de poids.

(c) Il y a pou essuyé dans les lettres de Charles V rappelées ci-après. Secousse a

pensé* sur ce mot et sur le mot séché ou scchié qui va suivre, que le premier doit s’appliquer Tome XVIII.

Charles V,

à Paris,

le 28 Avril 1367.

au pain qui n’est pas assez cuit, et le second, au pain qui l’est trop.

f d) On lit dans les lettres de Charles V mal courée, mal apprêté, mal soigné.

(e) II y a du Plessier dans les lettres de Charles V.

Q<m