Louis XI,
it Bellesbat
en Gâtinois,
Mai i48o.
Louis XI,
à Buno,
Mai i48o.
Ordonnances des Rois de France
foires ne marchiez à quatre lieues à Ja ronde, prez dudit lieu de Bezc, et que lesdits foires ct marchiez ne soient préjudiciables à nous ne à la chose publicque, ne que noz droits et devoirs n’en soient aucunement diminuez Sy donnons en mandement par ces mesmes présentes aux baillifs de Sens et à tous nos autres justiciers ou à leurs lieuxtenans, presens et avenir, et à chascun d eulx si comme à luy appartiendra, que lesdits manans et habitans de ladite ville de Beze et leurs successeurs ilz facent et laissent joyr et user plainement et paisiblement de nos presens grâce, creacion, establissement et octroy de foires et marchiés, ainsi que font les autres villes et lieux du pays d’environ où il y a foires et marchiés, en faisant cryer et publier lesdits foires et marchiés ausdits jours et festes ez lieux, et y establir places, estaulx loiges et autres choses propres et nécessaires pour les marchands, ainsi qu’ils verront au cas appartenir, car ainsy nous plaist-il estre fait, nonobstant quelzconques ordonnances, mandemens ou restrinctions et deffenses à ce contraires. Et affin que &c., sauf&c. Donné à Bellesbat en Gastinois, an tnoys de May, l’an de grâce mil cccc quatre-vingt, et de nostre regne le dix-neufiesme. Ainsi signe : Par te Roy, VEvesque d’Alby , le grant Seneschal de Normandie, maistre Jehan Chambon, Jehan de la Vaquerie et autres presens. J. Duban (a). Note.
(a) Des lettres du même mois accordent
à Antoine de Chabannes, grand maître-d’hôtel de France, &c., l’établissement de trois foires par an dans la ville de Saint-Fargeau , pour le dédommager de tout ce que les guerres lui avoient fait souffrir. (Trésor des chartes, reg. 206, n.° 487.) Voir aussi, n.° 543» des lettres de légitimation. Blanchard rappelle également, page 342. d’après le Mémorial Q de la Chambre des comptes, des lettres du mois d’avril 148o, portant règlement pour l’établis sement de deux foires annuelles au lieu de Mantelan.
(a) Lettres en faveur de Philippe de Commines. LOYS, par la grâce de Dieu, Roy de France ; savoir faisons à tous presens et avenir que, comme dès le moys d’octobre l’an mil cccc soixante-douze, pour consideracion de certains grans et louables services à nous faiz par nostre amé et féal conseillier et chambellan Philippe de Com mines, chevalier, seigneur d’Argenton, et pour aucunement le recompenser d’iceulx , nous lui eussions, par nos autres lectres patentes en forme tic chartre (b), donné, cédé, quicté et transporté les principaulté, chasteaux, chastellenics, terres, fiefz et seigneuries de Tallemont, Aulonne, Curzon, la Chaume, Chasteau-Gaultier, Brandoys et Berrye et leurs appartenances, drois, noblesses et appendances quelzconques, pour les tenir et posséder pour lui, ses hoirs et successeurs et aians cause à tousjours perpétuellement, et, pour les causes à plain contenues en nosdictes lectres, eussions promis, en bonne foy et parole de Roy, lui garantir lesdictes terres, verset contre toutes personnes, de tous troubles et empeschemens quelzconques, et l’en faire paisiblement joïr à tousjours et sesdietz hoirs et aians cause ; lequel nostredict conseillier eust depuis présenté ou fait présenter nosdictes Notes.
(a) Ordonnances de Louis XI, vol. F, fol. zp verso. (b) Voir la page ry8 du tome XVII.
