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DE LA TROISIÈME RACE. 523

cher ct très-aîné frerc ct cousin ct allyé le Roy d’Angleterre (a), nous fut depuis ■ rtmonstre que lesdites monnoyes d’Angleterre n avoient este mises à pris Loin s XI, souflîsant, selon leur bonté et valleur, nous, desirans par bonne communi- au ^ess,s cacion et unyon des subgectz desdits deux royaumes, augmenter et asseurer parc.|^sUjours de plus en plus leur cours et entretenement, tant des monnoyes que de la je Janvier* marchandise en iceulx royaumes, ayons puis nagueres envoyé audit royaume f 479- (FAngletcrre aucuns nos officiers et deleguez, gens en ce congnoissans, pour communicqucr, adviser et appointer avec les gens et officiers de nostredit frere, cousin et allyé, du vrai pris et cours que lesdites monnoyes d’Angleterre peuent et doivent avoir, par lesquelz noz officiers et déléguez ait esté advisé, naicté, conclud et accordé avec ceulx d’icellui nostre frere, cousin et allyé, que lesdites monnoyes d’Angleterre peuent avoir le cours et pris qui s’ensuit, sans ce qu’il soit prins aucun droit de seigneuriaige, tant sur le cours desdites monnoyes d’Angleterre que sur les nostres ; c’est assavoir, les nobles d’Angleterre, appeliez les nobles à la roze, de vj deniers de poix, pour lxxvs tournois ; demys nobles, quars de nobles et angelz, les trois pour deux nobles à l’equipollent ; gros appeliez gros d’Angleterre, de vj solz viij deniers de taille, deux solz six deniers tournois ; demys gros et quars de gros, appeliez deniers d’Angleterre, à l’cquipollent (b) : savoir faisons que nous, ayans agreable tout ce que par nosdits officiers ct deleguez a esté besoigné, conclud ct accordé sur ce, avons, par l’adviz d’aucuns gens notables en ce congnoissans, voulu et ordonné, voulons et ordonnons par ces présentes, que toutes lesdites monnoyes d’Angleterre ayent d’ores en avant en et par tous noz royaume, pays et seigneuries, leurs cours et mise , selon les pris dessus declairez, c’est assavoir, lesdits nobles d’Angleterre, appeliez nobles à la roze, de vj deniers de poix, pour Ixxv solz tournois ; demys nobles, quars de nobles ct angelz faietz audit royaume d’Angleterre, les trois pour deux nobles à l’cquipollent. Si donnons en mandement par cesdites présentes aux generaulx maistres de nos monnoyes, aux prevost de Paris, baiilifz de Vermendois, de Rouen , Cacn, Constantin, Evreux, Caux etGisors, seneschaulx de Ponthieu, Bouloigne et Guyenne, et autres noz baiilifz, seneschaulx, justiciers et officiers, presens et avenir, ct à chascun d’eux si comme à luy appartiendra, que nos presens voulcnté et ordonnance ilz entretiennent et gardent, et facent entretenir et garder de point en point inviolablement sans enfraindre, en faisant publier le contenu en ces présentes par cry publicque et autrement, ès lieux et ainsi qu’ilz verront estre à faire, à ce que aucun n’en puisse prétendre cause d’ignorance, car tel est nostre plaisir. Et, pour ce qu’on pourra avoir à bcsoigner de ces présentes en plusieurs ct divers lieux, nous voulons que au vidimus de cesdites présentes, fait soubz scel royal, foy soit adjoustée comme à ce présent original. En tesmoing de ce, nous avons fait mectre nostre scel à cesdites présentés. Donné au Plessis du Parc-lés- Tours, le xxvi// jour de Janvier, l’an de grâce mil cccc soixante-dtxveif, et de nostre regne le dix-neufiestne. Ainsi signé : Par le Roi, le Bailly de Rouen et autres presens. G. DE Marlf.

Au do^ desquelles lectres estoit escript : Leu ct publié de rechefe à son de Note s.

, (a) Le Roi d’Angleterre étoit encore (l’J On peut voir, sur ces différentes nion-Llouard IV, premier Roi de la maison noies et leur valeur, les notes de la page d’Yorck. du tente X’l de cette collection.

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