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DE LA TROISIEME RACE,

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mil cccc soixante-dix-neuf, et de nostre regne le dix-neufiesme. Ainsi signe : LOYS. par le Roy, le Bailly de Rouen et autres presens. G. de Marle. Visa. Louis XI, au Plessis

Lecta, publicata et registrata in Camera compotorum domini nostri Regis Pari- p j^q-ours sjuS die decimâ’Octavâ mensis Decembris, anno Domini millesimo quadringentesimo NOVembre septuagesimo-nono. Ainsi signé : Le Blanc. >479-Et au dessous est écrit : Extractum à registris Camere compotorum domini nostri Regis Parisius, cum quibus fit collatio, ordinatione dominorum ibi per me. Signé Le Blanc (a).

Note.

(a) Des lettres du même mois de novem¬

bre, concernant l’hommage dû au Roi comme Dauphin , furent envoyées à la Chambre

des comptes de Dauphiné. La Table des ordonnances enregistrées à cette cour fait aussi mention, sous la date du mois de décembre suivant, de lettres portant défense de tirer, pour l’usage du Dauphiné , du sel de Provence ni autre qui ne soit gabelé parla compagnie des gabelles. On trouve encore parmi les manuscrits de la Bibliothèque du Roi, Pièces peur l’histoire de Louis XI, boîte 20, des lettres, du 23 décembre, portant révocation du pouvoir donné à certains commissaires envoyés dans les provinces , avec Interdiction de connoître d’autres cas que du fait des gabelles, sous les peines contenues dans ces lettres ; et, boîte 21 , des lettres du 24 du même mois et de la même année 1479,

faisant don à l’abbaye de Marmoutiers de trois muids de sel à prendre dans les greniers de Tours. Les unes et les autres sont tirées du registre 205 du Trésor des chartes.

Louis XI,

fa) Levée de deniers pour la Construction du Château de Dijon. àCandé, le 5 Décembre

LOY S, par la grâce de Dieu, Roy de France, à nostre cher et féal cousin, 1 ^79conseiller et chambellan, Charles d’Amboise, Comte de Brienne, seigneur de Chaumont, nostre lieutenant, gouverneur de nos pays de Bourgogne, aux gens de nos comptes à Dijon et au général de nos finances en nosdits pays de Bourgogne, salut et dilection. Comme, pour le bien de nostredit pays et duché de Bourgogne et la seureté d’icelluy , nous eussions, dès l’année passée, délibéré faire construire et ediffier un chasteau fort et puissant en nostre ville de Dijon, qui est la principale ville de nostredit duché, afin d’y tenir, incontinent qu’il seroit parfait, un bon nombre de gens de guerre, pour résister aux entreprises que nos ennemis pourroient ct voudroient faire à l’encontre de ladite ville et dudit pays, et obvier à leurs mauvaises ct damnables volontés ; et, pour ce que nous ne puissions bonnement fournir aux frais qui estoient nécessaires pour continuer et parfaire ledit chasteau, lequel nous avons fait encommencer de nos deniers, eussions, par grande et meure délibération de conseil, avisé et ordonné de prendre sur chacun leu, tant dudit duché de Bourgogne que des comtés de Charrollois, Maconnois, Auxcrrois, chastellenie de Bar-sur-Seine et terres enclavées, un maneuvre par mois durant ladite année passée, finie au dernier jour de septembre dernièrement passé, ou les deniers que ledit maneuvre pourroit gagner, c’est assavoir, pour ledit maneuvre de chacun feu de bonne ville ct autres villes Note.

(o) Preuves de l’Histoire de Bourgogne, tonte IV, page CDVltt. Tome XVIII. Vvv