Louis XI,
à Dijon,
Août *479*
Louis XI,
à Dijon,
Août i479*
496 Ordonnances des Rois de France
recommendacione speciali participamus, et in qua predicti predecessores nostri plura privillegia, preeminencias , libertates, immunitates et facultates concesserunt et dederunt, de quibus quidem privilegiis à temporibus retroactis dicti decanus et ejus capitulum usi fiierun t et gavisi prout gaudent et utuntur de presenti, nos humiliter supplicaverunt quatinus ipsa privillegia, preeminencias, libertates, immunitates et facultates eisdem decano et capitulo Mqtisconensi datas, ratas et gratas habeamus. Eas itaque volumus , laudamus, approbamus, ratifieamus et de nostra speciali gracia, potestatisqueplenitudine et regia auctoritate, in quantum prefati supplicantes rite et débité usi sunt, confirmavimus et confirmamus per présentes. Quocirca baillivo Matisconensi, ceterisque justiciariis nostris aut eorum loca tenentibus , presentibus et fiituris, et ipsorum cuilibet prout ad eum pertinuerit, mandamus quatinus dictos decanum et capitulum supplicantes nostris presenti grac ’tâ, concessione et confirmatione, uti et gaudere pacificè et quieti faciant et permictant, factaqtte in contrarium, si que sint, ad statum pristinum et debitum reducant seu reduci faciant indilatc, visis presentibus, nostro in aliis et alieno in omnibus jure semper salvo. Quod ut firmum et stabile perpetub perseveret in futurum, nostrum presentibus jussimus apponi sigillum. Datum Divione, in mense Augusti, anno Domini millesimo quadringentesimo septuagesimo - nono, et regni nostri decimo-nono. Sic signatum : Per Regem, ad relacionem episcopi Albicensis ad hoc commissi, Dubrueil. Visa. Conternor.
(a) Confirmation des Privilèges accordés précédemment aux Habitans de Vile de Ré.
LOYS, par la grâce de Dieu, Roy de France ; savoir faisons à tous presens et advenir,’nous avoir receu l’umble supplication de noz bienamés les manans et habitans de nostre isle de Ré, contenant que, pour peupler et habiter ladite isle, qui de toutes parts est circondée et environnée de mer, loing de toute terre certaine, en l’avenue et descente de tous les ennemis et adversaires de nostre royaume, leur ont esté donnez et octroyez de temps passé, par les seigneurs de ladite isle, plusieurs beaulx previlleges, libertez, franchises, dont lesdits supplians et leurs predecesseurs, demourant en icelle, ont accoustumé de joir et user, et encores joissent de présent, au devoir de six vingt-cinq livres tournois de rente, qu’ilz en paient, par chascun an, à la recette ordinaire de nostredicte isle, par le moyen desquels previlleges, libertez et franchises, lesdicts supplians ont tousjours bien tenue et gardée ladite isle en nostre bonne et vraye obéissance , sans avoir autre aide ne secours que d eulx-mesmes, desquels privilleges, libertés et franchises, ils nous ont fait apparoir par lettres patentes ausquelles ces présentes sont attachées soubz nostre contre-scel, en nous humblement requerans que nostre plaisir soit les leur entretenir et faire entretenir, observer et garder, et d’iceulx les faire, souffrir et laisser joyr et user paisiblement, et les approuver, ratiffier et confermer, et sur ce leur impartir nostre grâce. Pourquoy nous, ces choses considérées, inclinans à la supplicacion et requeste desdicts habitans, lesdicts privilèges, libertés et franchises, tout ainsi qu’ils sont contenus et declairez esdictes lettres cy-attachées, et Note.
(a) Trésor des chartes, registre 20.5 , pièce 328. lesquels
