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Ordonnances des Rois de France
~ a nous contraire, estre aucunement comprins en ceste nostre présente k°Up^ abolicion, ne joyr du contenu en cesdites présentes, en aucune maniéré au j j Et, affin que ce soit chose ferme et estable a tousiours, nous avons fajt Parc lès-Tours mectre nostre scel à cesdites présentés, sauf en autres choses nostre droit Octobre et fautruy en toutes. Donné an Plessis du Parc-lès-Tours, au moys d’Octobre 14j8. l’an de grâce mil cccc soixante-dix-huit, et de nostre regne le dix-huitiesme Ainsi signe : Par le Roy, les Gouverneurs de Bourgogne et du Daulphiné l( Prothonotaire de Clugny et autres presens , M. Courtin. Visa. Contentor RoLLANT (a).
Note.
(a) Le 9 octobre 147^ fut la date de
deux traités entre Louis XI et Ferdinand et Isabelle, Roi et Reine de Castille. Le premier avoit pour objet principal la révocation de l’alliance que Ferdinand avoit contractée avec le Duc d’Autriche ; l’objet du second estlerenouvellement de quatre anciens traités entre la France et la Castille. Les traités du 9 octobre et ceux qu’ils confirmoient ont été recueillis par Léonard, tente I, pag. 23 0 et suiv. On peut voir aussi le vol F, mais seulement à l’époque de l’enregistrement, le i4 décembre i48o ; fol. 269 et suiv. Les ambassadeurs de France furent Jean de Villiers de la Groslaye , abbé de Saint-Denis et en même temps évêque de Lombez, Lombariensis, et non de Lombar-
die, comme on le dit, par une étrange erreur dans l’extrait fort étendu qu’on a donné des ordonnances enregistrées au Parlement de Paris, vol. F ; Odet d’Aidies, chevalier de l’ordre du Roi et son chambellan, Comte de Com¬
minges, Convenarum, et non de Commines,
comme le dit encore le même ouvrage ; Bernard Lauret, premier président du Parlement de Toulouse ; Jean de Chassaignes, président au Parlement de Bordeaux ; Jean de Blanchefort , chambellan du Roi et maire de Bordeaux ; Guillaume de Soupplainville, bailli de Montargis et maire de Bayonne, et Joachim Ricart, notaire et secrétaire du Roi.
L°Uau fabrication de Hardiç et petits Deniers Bourdelois. ^Novembre* ^ ^ &race ^,eu» ^°y France, à noz amez et féaulx ,478. L conseillers les generaulx maistres de noz monnoyes, salut et dillection. L’umble supplicacion de noz chicrs et bien amez les maire, soubz-maire, jurez , bourgeois et habitans de nostre ville et cité de Bourdeaulx avons receue, contenant que par cy-devant, de grant ancienneté, on a acoustumé faire et battre en nostre monnoye de ladicte ville, des hardiz (b) ayans cours pour iij deniers tournois piece, et les deniers bourdelois ayans cours les cinq pour ung hardy, et mesmement aucun temps paravant que baillassions à feu nostre frere Charles, en son vivant Duc de Guyenne, ledit pays et’ duché de Guyenne, nous voulusmes et ordonnasmes estre faits desdits hardiz et deniers, c’est assavoir, lesdits hardys à iij deniers argent le Roy, iij grains de remede, et de taille à seize solz huit deniers, et lors donnions du marc d’argent ix livres de tournois, et lesdits deniers à xvj grains de loy, esquelz deniers y avoit une fleur de lys ; et semblablement du temps que nostredit feu frere a tenu le pays et duché de Guyenne, ont esté forgez desdits hardys à semblable loy, et de taille a xviij solz, et donnoit l’on ix livres vij sols vj deniers tournois du marc d’argent, lesquelz hardiz et deniers bourdelois estoient et sont grandement servans et propices au fait de la chose publicque de ladicte ville de Notes.
(a) Registre F de la Cour des monnoies, fol. 102, (b) Voir la note b de la page 24. du tome XVII. Bourdeaulx
