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DF LA TROISIÈME RACE. 357

sentes crier et publier par son de trompe en maniéré que nul ne puisse prétendre cause d’ignorance, et le contenu en icelles garder et faire garder et entretenir de point en point suivant leur forme et teneur , en faisant pugnicion de ceux qui seront trouvez venir au contraire, selon ce que dessus est dit et autrement, en maniéré que ce soit exemple à tous autres , car ainsi &c. Et, pour ce que de ces présentés on pourra avoir affaire en plusieurs et divers lieux, nous voulions que au vidimus d’icelles, fait soubz scel autentique, foy soit adjoustée comme à ce présent original. Et, affin que ce soit &c., nous &c., sauf en autres choses &c. Donné à Peronne, an moys de Février , l’an de grâce mil cccc soixante-dix-sept, et de notre regne le xvi] ‘ Ainsi signé : Par le Roy, le sire du Bouchage et autres presens. M. PlCOT. Visa. Contentor. J. Düban.

Louis XI,

à Péronne,

Février 1477*

Louis XI,

(a) Lettres relatives à l’assignation de quatre mille livres de rente, faite au Plessis au Chapitre de Notre-Dame de Cléry, sur les Terres et Seigneuries • , « / larc-ies-louis,

y désignées. Février 1477-

LOUJS , par la grâce de Dieu, Roy de France ; savoir faisons à tous presens et avenir comme par nos autres lectres en forme de chartres, scellées de notre scel en lacs de soye et cire verte, données à Meung-sur-Loire , le vingt-quatriesme jour d’octobre, l’an mil quatre cent soixante-onze (b), et pour les causes contenues en icelles, mesmement pour la singulière dcvocion que toujours avons eue et avons à la benoîte (c) Vierge Marie, mere de Dieu notre créateur, à laquelle , après Dieu son fils , avons toujours eu et avons notre refuge et l’esperance de la protection de nous et de notre royaume , considerans aussi qu’à la conduite de nos plus grands faits et affaires, ladite Dame nous a toujours impetré (d) son intercession envers Dieu notre créateur , tellement que, par son moyen ct ayde, nosdits royaume et seigneuries nous ont été et sont, grâces Dieu, conservés et entretenus ct demeurés en leur entier, à la confusion de nos ennemis et de leurs machinations et entreprises, nous ayons donné a l’eglise (e) Notre-Dame de Ciery, en laquelle nous avons par especial devocion esleu notre sépulture (f), quatre mille livies tournois de rente annuelle et perpétuelle, lesquelles leur ayent été depuis assignées, chacun an , en plusieurs lieux et parties du domaine de notre pays et duché de Normandie à les avoir et prendre par leurs (g) quittances seulement, par les mains de nos vicomtes et receveurs ordinaires des lieux, sans ce que encore ils leur ayent été assis ne baillés en propriété aucune , en quoy ils ont été jusqu’icy fort intéressés, et pis pouroit estre au temps advenir, se provision n’y estoit mise, ainsy que nous avons été advertis. Nous, voulansf/i^ de tout notre cœur lesdits quatre mille livres (i) estre assises et assignées en la plus grande seurcté Notes.

(a) Mémorial P de la Chambre des > L’eglise collégiale. Très, ries ch. comptes, fol. 26c verse. Collationné sur !e f Voir la pag. <fS du tenu A VII, et la registre 206 du Trésor des ch., pièce 36^. note e de cette page. ( l’) oir notre tome XVII, p. ci sinv. ,g Simples. Très, des ch. Kc) Et très-glorieuse. Tr. des ch. h , Et desirans. Très, des ch. id) Il Faut lire imparti avec le Très, desch. 7 Tournois de rente. Très, des ch.