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DF. LA TROISIÈME RACE.

puisse monter, il leur donne et quitte par lesdites lettres, et par les secondes, qui sont données à Cambray le premier jour de juing derrenier passé , ii nous mande expedier lesdites premières, non obstant quelles ne se adressent a nous, consentons, en tant que à nous est , l entérinement d icelles lettres. Donné à Paris, le vingt-un jour de Juillet, l’an mil quatre cent soixante-dix-sept. Signé Badouii lier (a). Note.

fa) Blanchard annonce, pag. ,’ ;o, d’après exemption de tailles et de droits d’aides en le Mémorial P de la Chambre des comptes, faveur des habitans du bourg de Notre-Dame (les lettres du mois de juin 14-77 » portant de Liesse. fa J Lettres données pour traiter de la prolongation d une Trêve avec le Roi d’Angleterre.

LOYS, par la grâce de Dieu, Roy de France, à tous ceulx qui ces présentés lectres verront, salut. Comme, puis nagueres, très-haut et très-puissant prince nostre très-cher et très-aine frere ct cousin le Roy d’Angleterre ait envoyé devers nous aucuns ses nobles ambassadeurs (l>), et, après ce que les avons ouys, ayons commis aucuns grans ct notables personnages pour besongner avecqucs eulx, et, en communiquant sur plusieurs matières, ait este par entre eulx advisé que, pour le bien ct prouflit des deux royaulmes de France et d’Angleterre, au bien et augmentation de toute la chose publique (c) et de tous les subgects et habitans d’iceulx , il seroit bien expedient proroger la treve d’entre nous ct nostredit frere et cousin le Roy d’Angleterre, qui est de sept ans dont les deux sont jà passés, durant le cours de nos vies, et jusques à ung an après le trespas du premier decedant, à ce que l’intelligence ct bonne amitié d’entre nous puisse estre de mieulx cn mieulx continuée, et que toute bonne et finable paix, amitié et communication de marchandises se puisse faire, exercer et continuer, entre lesdits deux royaumes de France et d’Angleterre, au bien et augmentation de toute la chose publique d’iceulx, pour lesquelles matières traictcr, parler, communiquer et conclure , soit besoing commectre , ordonner et establir, de nostre part, aucuns personnages notables, et à nous seurs et féables : sçavoir faisons que nous, bien acertenez (d) des granz sens, souffisance, loyaulté , proudommie, bonne conduite, diligence ct expérience de nos amés et féaulx conseillers, l’archevesque de Vienne (c), Olivier Guerin, escuycr, seigneur Notes.

, aJ Mémorial P de la Chambre des comptes, fol. 126, Trésor des chartes, carton J , 709, n.° 11 et n.° 12. Rymer, Fardera, Conventiones, &c. tom. V, part. III, pag. 78. (h) Ces ambassadeurs sont ainsi nommés dans les pouvoirs donnés par le Roi d’Angieterre : Robertus Bathoniensis et Wdlensis, W’illielmus Dunolmensis, episcopi, Willielmus Arundellice et Henricus Essexioe comites, Jo bannes Dudley dominus de Dudlcy, Johannes Dynbam dominus de Dynham, Johannes Ho-

  • art dominus de Hovcart, Johannes Aforton

rotulorum concellariae Anglia custos, Johannes Gunthorp capella ; Regis Anglia ; et ecclesiae cathedra lis X ellensis decanus, Ricardus Tunstall ct Joannes Wyngfeld milites, illustrissimi Principis , metuendis simi domini , Edvrardt quarti, Det gratia, A ngliœ et Eranciœ Regis et domini Hibernia ;, commis sarti et procuratores.

(c) Les neuf derniers mots ne sont pas dans Rymer.

(dj Assurés, certains, instruits.

(e) Gui de Poisieux , chancelier de Dauphiné.

Louis XI,

à Cambray,

le 1 Z’ Juin

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Louis XI,

à Cambray,

le 1 .er Juin

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