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et transport par nous fait de la viconté ct seigneurie de Vire à nostre — chier et féal cousin Pierre de Rolian , Comte de Marie et de Porcien, Louis XI, mareschal de France, pour lui ct ses hoirs, et ne pourrions bonnement croire que, quant nostre amé et fcal conscillier et maistre de noz comptes 1477. maistre Martin Picart, auquel avons donné charge expresse de poursuir ladite expédition, vous eust remonstré bien à plain nostre vouloir et entencion touchans ceste matière, que vous y eussiez aucunement déféré ; et quant nous serions deument informez que ce auroit este par sa faulte et qu’il ne vous en auroit sollicité, ainsi que l’en chargeasmes quant nous l’envoyasmes par-dela, pour les matières de nostredit cousin , nous en serions très-mal contens de lui. Et, afin que vous n’ayez cause de plus delayer la chose, vous signifiions que nostre plaisir est que nostredit cousin joisse plainement et entièrement de ladite vicomté et seigneurie , et de tous les droitz tant royaulx que autres quelzconques d’icelle, selon la forme ct teneur de nosdites lectres. Si vous mandons, commandons et enjoignons très-expressement, et ceste fois pour toutes , que vous entérinez et faictes lire, publier et enregistrer nosdictes lectres de don et transport, et de tout le contenu en icelles joir et user nostredit cousin, plainement et entièrement, sans plus y delayer, ne faire aucun delay, reservacion ne difficulté, en quelque maniéré ne pour quelconque occasion que ce soit, et croiez nostre amé et féal conseiller, comme nousmesmes se nous y estions en personne, de tout ce qu’il vous dira de par nous sur ceste matière et autres touchans le fait de nostredit cousin, auquel nous en escrivons présentement bien à plain, pour vous en informer et dire plus au long nostredit vouloir et entencion. Donné à Oisy, le xx.’ jour de May. Sic signatum : LOYS. J. Mesme.
Et in dorso : A noz amez et féaulx conseillers les gens de nostre court de parlement à Paris (a).
Note.
(a) Le Roi étant allé, le jour suivant, à 1 295 jusqu’en 1 $62.,pag. 180 recto. On peut Cambray, y confirma les privilèges de cette voir, sur les privilèges et les exemptions acville par des lettres du 25 mai, rappelées dans cordés par les Rois aux habitans de Cambray, la Table des Ordonnances des aides depuis le XVII.* volume de cette collection. Louis XI,
(a) Lettres pour ordonner une nouvelle Fabrication de Monnoies. à Cambray, le 30 Mai
LOYS, par la grâce de Dieu, Roy de France, à nos amez et féaulx les *477generaulx maistres de nos monnoyes, salut et dilection. Comme, pour plus aisement et à moindres fraiz faire le payement et soulde de certain nombre de gens de guerre que faisons présentement venir en nostre royaume des pays de Suysse et Bernes (b), pour nous en servir et aider à la réduction Notes.
fa) Registre F de la Cour des monnoies, obligations qu’une stipulation semblable poufil. îot verso. voit produire. Le 26 octobre 1475 » traité (b) La première alliance des Suisses avec nouveau , par lequel le Roi leur promet vingt les Français est du mois de novembre i452- mille livres de pension, et règle la solde des Louis XI la ratifia en 14^3 • L’union devint Suisses qui serviront la France. C’est à ce plus étroite entre les deux peuples, au mois dernier traité que se rapporte le passage de* de janvier i4j4- Le secours en troupes y lettres de Louis XI. lut stipulé , avec toutes les conditions ou
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