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de la troisième Race. 7

Gaultier, Macé Merot,« Varier Blondel et Jehan le Prince, tous lesquelz ■iiti1’1 111 » nous dirent et tesmoignerent qu’ilz avoient veu et visité lesdiz articles ,* ^ouis XI, lesquelz leur sembloient utiles, prouffitables et raisonnables, tant pour l’accroissement de ladicte charité et service divin, que pour le bien et honneur de leurdit mestier, et les auroient agréables pour eulx et leurs successeurs, eu tant îue ^*re pourroient. En tesmoing de ce, nous avons scellé ces présentes de nostre scel, et, à greigneur congnoissance, y «Testé mis le grand scel aux causes dudit bailliaige^ Ce fut fait l’an de grâce mil cccc soixantef le xxvïij’ jour d’Octobre. Ainsi signé : Jehan d’Auteny. En nous humblement requérant par lesdiz exposans, que les choses dessusdictes, ainsi par eulx advisées, faictes et passées, voulsissions avoir agréables, seauves et estables, et icelles louer et approuver, en tant que mestier est. Nous, les choses dessusdictes considérées, mesmement que lesdiz deniers sont convertis et employez en bonnes et charitables euvres, inclinans à la requeste desdiz exposans, lesdiz articles ct tout le contenu en iceux avons agréables, et par ces présentes, de grâce especial, les louons, ratifiions et approuvons, et*voullons que lesdiz exposans et leurs successeurs en joyssent et usent plainement. Si donnons en mandement par ces mesmes présentes au bailly de Rouen , et à tous noz autres justiciers ou à leurs lieuxtenans, et à chascun d eulx si comme à luy appartendra, que de noz presens grâce, approbacion, ratifficacion et octroy, ilz fàcent et laissent iceulx exposans et leurs successeurs joyr et user paisiblement, sans leur faire ou donner, ne souffrir estre fait ou donné aucun destourbier ou empeschement au contraire ; lequel se fait, mis ou donné avoit esté ou estoit, ie mectent ou facent mectre sans delay au premier estât et deu. Et affin que ce soit chose ferme et estable à tousiours, nous avons fait mectre nostre sceTà ces présentes ; sauf en autres choses nostre droit, ct l’aqjruy en toutes. Donné à Rouen, ou moys d Août, l’an de grâce mil cccc soixante-deux, et de nostre regne le deuxiesme. Signé : Par le Roy, à la rellacion du conseil. RoLANT. Visa. Conternor. DüBAN.

Louis XI,

(a) Nouvelles Lettres en faveur des Chartreux de la Rose-Notre-Dame, ^Rouen^ près de Rouen. 0

T OYS, par la grâce de Dieu, Roy de France ; sçavoir faisons a tous L presens et advenir, nous avoir receue t’umble supplication de noz bienamez les prieur ou recteur et convent de l’ostel de la’ Rose-Nostre-Damelès-Rouen, de l’ordre des Chartreux, contenant que, i an mil cccc cinquante-trois, ils obtiendrent de feu nostre très-chier seigneur et Dieu absoille, certaines lectres de confirmacion de garde , previlleige , scellées en laz de soie et cire vert, desquelles ia teneur s ensuit. Charles, &c. (b)

Notes.

(<) Trésor des .chartes, registre .98 , firment de Charles V qni sont pièce ,7-7 pages 110 et nu Charles VII y dit, en par- (l}À lettres de Charles VII sont au tant de ces dernières , quelles ^ >we XIV, pages 260 et 261. Elles en con- obtenues de son seigneur et pere, cest lu Z 2 1J