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324 Ordonnances des Rois de France

—— —■ 1 ■ 1 selon nos ordonnances, donner que la moitié de ladite finance, ne soit en Louis XI, cesdites présentes limité ne déclaré, que de ce ne soit levée déchargé par à ?Àm J ?an *e c*iangeur notre trésor, et quelconques ordonnances, mandemens ou le 11 "Février defenses a ce contra*res- Donné à Saint-Jean-d’Angely, le un^eme jour de i46i. Février, l’an de grâce mil quatre cent soixante-un, et de nostre regne le premier » Le Chancelier Signé Loys, et en dessous : Par le Roy, Vous3, le Mareschald’Armagnac, l(i de France. sires du Lau et de Crussol et autres presens. Signé Delaloere. Et scellé à simple queue.

Vérification Les gens des comptes du Roy nostre sire à Paris, à tous ceux qui ces de*. présentes lettres verront, salut. Comme dès le mois d’octobre dernier passé Lettres ci-dessus, r. . . ’ , ... , , ... , raMe,

en la Chambre de la partie des maire, eschevins, conseillers et pairs de la ville de Niort ledFévrieM462 nous eussent esté présentées les lettres patentes dudit seigneur, scellées en forme de chartre de son grand séel, en lacqs de soye et cire verte, ausquelles ces présentes sont attachées sous l’un de nos signets, par lesquelles, et pour ies causes dedans contenues, il a annobly lesdits maire, douze eschevins et douze conseillers jurés de ladite ville de Niort, qui à présent sont et seront à toujours, et toute leur postérité née et à naistre en et de loyal mariage, sans ce que, ores ne au temps à venir, ils ne aucuns d’eux en soient tenus payer aucune finance, et laquelle, à quelque somme qu’elle puisse monter, il leur donne, quitte et remet par sesdites lettres et par autres aussi patentes signées de sa main, attachées comme dessus avec les devant dites et ces présentes , en nous requérant l’entherinement et expédition d’icelles, ce que nous eussions différé et finablement refusé de faire ; et sur ce ayant fait depuis aucune remontrance au Roy nostre sire, tant par nos lettres closes, que par l’un de nous qui pour cette matière et autres a esté devers lui, par lequel ayons esté certifiés de son plaisir et vouloir en cette partie, et derechef nous ait depuis écrit une lettre signée de sa main, en la ville de Poitiers, le vingt-huitiesme jour de decembre dernier passé, par laquelle, narration faite desdits refus et délais, il nous mande, commande et enjoint expressément, que incontinent nous procédions à l’expedition et vérification desdites lettres de nobilitation et de celles du don de ladite finance, et qu’il n’y ait faute, sur tant que doutons méprendre envers lui, car tel est son plaisir : sçavoir faisons que, pour y satisfaire et obeyr, nous consentons, en tant comme à nous est, l’entherinement et expédition d’icelles, et que de leur effet et contenu lesdits maire, douze eschevins et douze conseillers jurez de ladite ville de Niort qui à présent sont, et ceux qui le seront au temps à venir, à tousjours, et leurdite postérité née et à naistre en et de loyal mariage, en jouissent et usent paisiblement et à plain, pourveu qu’ils payeront les tailles et aydes, ainsi qu’ils ont accoustumé, excepté ceux d’entre eux qui vivront noblement et serviront aux armes continuellement quand les nobles du pays seront mandes de par le Roy nostredit seigneur et successeurs, lesquels, en ce faisant, ne contribueront point ausdites tailles. Donné h Paris, le cinquième jour de Février, l’an mil quatre cent soixante-deux. Ainsi signé : BadouilleR. Et scellé de cinq sceaux en placart.