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310 Ordonnances des Rois de France

mi,m seuffrent et laissent joyr et user plainement et paisiblement, sans les molester L°pIs.XI’ travailler ou empescher aucunement au contraire ; mais si aucun empesche Janvier’riô i mcnl ^eur avo*t est^ &c‘ Donné h Poictiers, ou mois de Février, l’an de grac mil cccc trente-huit, et de nostre regne le dix-septieme. Suite des Lettres Lesquelles lectres dessus transcriptes, et tout le contenu en icelles, nous Loufs xi. ayant agréables, avons loué, ratiffié, approuvé et confermé, et par la teneur de ces présentes, de nostre grâce especial, plaine puissance et auctorité royal dont nous usons, louons, approuvons, ratifiions et confermons, en tant comme ils en ont accoustumé bien et deument user et joyr le temps passé. Si donnons en mandement par ces présentes aux seneschaux de Poictou et de Xaintonge, bailly de Touraine, des ressors et exemptions d’Anjou et du Maine, gouverneur de la Rochelle, et à tous nos autres justiciers ou à leurs lieuxtenans presens et à venir, et à chascun d’eulx, que ledit Colmet Candillon, nostre premier barbier, et les autres barbiers de nostredicte ville de Poictiers et pays de Poictou, qui à présent sont et qui pour le temps à venir seront, desdis privilleiges, franchises et libertez, facent, seuffrent et laissent joyr et user plainement et paisiblement, sans les molester, &c. Donné à Poictiers, ou mois de Janvier, l’an de grâce mil cccc soixante-ung, et de nostre regne le premier.

à Tours, (a) Lettres de Louis XI par lesquelles il confirme les Privilèges, Janvier 1461. Franchises, Coutumes et Usages de l’Université de Paris. LOYS, par la grâce de Dieu, Roy de France ; savoir faisons à tous presens et à venir, nous avoir receue l’humble supplicacion de nostre très-chere et amée fille première née, l’Université de l’estude de Paris, contenant que, pour la grant amour et affection que noz predecesseurs et progeniteurs Roys de France très-chrestiens et de très-glorieuse mémoire ont eue chascun en son temps à nostredicte fille pour consideracion et en faveur de la saincte doctrine, entiere foy et vraye clerté et. lumière de science dont elle a, de si grant ancienneté, singulièrement esté florissante et recommandée, ensemble des autres grans fruits et biens innumerables qu’ilz ont congneu et apperceu si grandement et habondamment yssir et venir d’elle et de ses suppostz, non-seulement au royaume et à la couronne et seigneurie de France, mais aussi à toute la chrestienté ; pour ces causes, nosdiz predecesseurs et progeniteurs ont de tout temps nourri et conserve ladicte Université en toute especial grâce, beneficence et faveur, et si lui ont donné et octroyé, et successivement confermé et amplifié plusieurs beaulx privilleges, libertez et franchises (b), dont elle et sesdiz suppostz, Notes.

(a) Registre du Parlement, intitulé : Ordi- et suiv. ; tome V, pages 221 et 222, nationes Barbina, coté D , fol. 244 v.° Col- et 686 ; tome VII, pages 77 et 760 ; tome • lationné sur le mémorial L de la Chambre pages 77 et 78, 777 et 776 ï ims ’ des comptes, fol. 188, et sur le Recueil des page 709 ; tome X, pages g et 4, 66 et f • privilèges de l’Uni verisité de Paris, in-4o, 487 et 704 ; tome XI, pages 6, bo et sutu. Paris , 16-jfi, page 17. 726et 427 ; tome XII, page 41 > wne (b) Voir ci-dessus, tome I.‘r, pages 27 et pages 167 et suiv. ,217,220 et 277 ; et tome suiv. ; tome II, pages 117, 177, 228 et 227 ; page 707. tome III, page 478 ; tome IV, pages 710