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DE LA TROISIÈME RàCE. 177

causes et autres à ce nous mouvans, avons donné, cédé et transporté, et par ces présentes donnons , cédons et transportons tout et tel droit, nom, raison et action- qui nous compecte et peut compecter et appartenir en la conté de Beaufort-en-Vallée, et ses appartenances et appendances, assis oudit ducbié d’Anjou , à quelque cause, titre ou moyen que ce soit , pour d’icelui droit, par nous et à lui et à sesdits successeurs Ducs d’Anjou donné, joyr et user et eulx en ayder contre toutes personnes en jugement et dehors, comme uny, annexé et incorporé audit duchié d’Anjou, et estant des appartenances d’icelui, sans ce que icelle conté, ores ne pour le temps advenir, en puisse estre disjoynte, desmembrée ne séparée, ne cheoir en autres mains que de celles des Ducs d’Anjou, qui est et seront, en payant les charges et autres droits et devoirs que nous pourrions devoir et estre tenus de payer, à cause d’icelle conté. Si donnons en mandement par ces mesmes présentes à nos amés et féaulx conseillers ies gens tenans et qui tiendront nostre court de parlement, les gens de noz comptes et trésoriers à Paris, et à chascun d’eulx si comme à lui appartendra, que de noz presens don, cession, transport et octroy, facent, seuffrent et laissent nostredit oncle et ses successeurs Ducs d’Anjou joyr et user plainement et paisiblement à tousiours perpétuellement, par la maniéré et ainsi que dessus est dit, sans leur faire, mectre ou donner, ne souffrir estre fait, mis ou donné, aucun destourbier ou empeschement au contraire ; ainçois, se fait, mis ou donné leur estoit, Postent ou facent oster et mectre à pleine délivrance, nonobstant que l’on peust dire ou alléguer que lesdits don, cession ou transport, feussent alienacion de nostre domaine, et quelconques ordonnances ou défenses par nous ou nos predecesseurs frictes ou à frire de non aliener aucune chose de nostredit domaine, que ne voulons aucunement en ce prejudicier à nostredit oncle ne à ses successeurs Ducs d’Anjou, en quelque maniéré que ce soit ; car ainsi nous plaist-il estre frit, et. à nostredit oncle et sesdits successeurs Ducs d’Anjou, comme dit est, l’avons aussi octroyé et octroyons de grâce especial par cesdites présentes. Et afin que ce soit chose ferme et estable à tousiours, nous avons fait mectre nostre scel à ces présentes ; sauf en autres choses nostre droit, et l’autrüy en toutes. Donné à Amboyse, le premier jour de Novembre, l’an de grâce mil cccc soixante et ung, et de nostre regne le premier. Sic signatum super plicam : Par le Roy, les sires de Béarnais, de Pressigny, et autres presens. J. Bourre. Visa. Et in dorso erat scriptum : Lecta, publicata et registrata, absque prejudicio partium que, ut in registro curte cavetur, adversus publicationem hujusmodi protestate Note.

don du comté de Guignerie à Antoine de laume Vallé ( elles sont au registre D des Croy, comte de Porceau (elles sont au re- Barbines tfol. 266. et au registre M du Mémogistre D des Barbines , fol. 236 ; voir aussi rial de la Chambre des comptes, fol. jq et le registre M du Mémorial de la Chambre 22<f)'> des lettres patentes du même mois, pordes comptes , fol. qj)i des lettres patentes tant don à Marie d’Anjou, Reine de France du même mois, portant érection de la terre et mère du Roi, des terre et seigneurie de et baronnie de Charny en comté, en faveur de Chinon (voir le registre L du Mémorial de Pierre de Beaufremont, seigneur de Charny la Chambre des comptes , fol. 17j). Nous (elles sont au registre D des Barbines,^/. transcrirons, immédiatement après, des lettres 2jq. et au registre L du Mémorial de la patentes d’échange , et, un peu plus bas, le Chambre des comptes ,fol. iSp ) ; des lettres don fait à Charles de France du duché de patentes du mois d’octobre 1461 » portant Berri , pour le tenir en apanage et en don de la châtellenie de Roche-Tessonà Guil- pairie. Tome XV. Z

Louis XI,

à Amboise,

le i.*’ Novem.

1461.