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DE LA TROISIÈME R A C E.

fa) Dons et Octrois faits et confirmés à la Maison de Sainte - Catherine ^Jxouw ** du Val-des-Ecoliers (b). le 22 Octobre

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A TOUS ceux qui ces lettres verront, Jehan, seigneur de Folieuille, chevalier, conseiller du Roy nostre sire, et garde de la prevosté de Paris (c), salut. Savoir faisons que nous, l’an de grâce mil trois cent quatre-vingt et dix-sept, le mercredi sixiesme jour de maÿ, veismes des lettres du Roy nostre sire, scellées de son grant séel, contenant la forme qui s’ensuit (d) : (Charles , par la grâce de Dieu, Roy de France, à noz amez et Charles vi, féaulx les generaulx conseillers à Paris sur les aydes ordonnées pour le 8 ^“"396. fait de la guerre, salut et diiection. Comme pour le temps que les aydes ordonnées pour le fâict de la guerre au Vivant de nostre très-chier seigneur et pere, que Dieu absoille, feust accoustumé que en baillant les fermes et marchiez d’iceulx aydes, chacun marchand, enchérisseur ou fermier, en prenant les fermes, en les enchérissant, tierçant ou doublant, bailloit ès mains des eleus ou commis à ce un denier à Dieu ; et pour la singulière affection et dévotion que nostredit seigneur et pere a toujours eue et avoit pour l’eglise dé Sainte-Catherine du Val-des-Escoliers, à Paris, eust donné et octroyé à nos bien-amez les relligieux, prieur et couvent d’icelle, pour l’augmentation et accroissement du divin service qui y est fait chaque jour, duquel don et octroy yceulx relligieux ont joy et usé paisiblement, tant comme nostredit seigneur et pere a vescu, et jusques à ce que lesdites aydes furent abbattues ; et après ce que lesdites aydes qui à présent ont cours ont esté mis sus, nous , en suivant le bon et louable propos de nostredit seigneur et pere , et pour la grant devocion et affection que • nous avons continuellement eue et avons à laditte eglise , ayons voulu et octroyé, par nos susdittes lettres, auxdits relligieux, pour l’augmentation et accroissement dudit divin service, qu’ils ayent et preignent pour Dieu et en aumosne tous les deniers à Dieu qui sont issus et istrent de toutes les fermes, enchieres, marchiez, tiercemens et doublemens desdites aydes, et de chacun d’iceulx, par tout nostre royaulme où lesdites aydes ont cours, dans le temps que iceulx aydes courront ; et depuis nostredit octroy, nous, par nos autres lettres, pour obvier aux fraudes que l’on y eust pu faire, ayons voulu et ordené que tous lesdits deniers à Dieu desdites fermes, marchiez , enchieres, tiercemens et doublemens d’iceulx aydes et de chacun d’iceulx, si tost qu’ils seroient offerts et baillez auxdits esleus, ou autres à ce Notes.

(a) Transcrit d’après les chartes de la lettres de Charles V, octobre 1378, por-Chambre des comptes, étant aux archives tant confirmation et ampliation de la sauvede l’Empire [1036]. garde royale qui lui avoit été accordée ; elles (b) Cette église, fondée par S. Louis, lui donnent aussi le prévôt de Paris pour avoit été mise, dès son origine , sous la juge et pour conservateur. sauvegarde royale ; et des lettres patentes, (c) Le prévôt de Paris avoit la garde de confirmées ensuite par le Roi Jean, au mois cette maison. Voir la note ci-dessus, de juillet 135 1 , lui avoient donné le pré- (d) Ces lettres et les suivantes n’avoient vôt de Paris pour juge et pour gardien, pas été imprimées dans les volumes pré-F «r ci-dessus, tome IV, page p2. On trou- cédens.

vera aussi, tome VI, pages JJJ et suiv. des

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