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DE LA TROISIEME RàCE.

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(a) Confirmation des Privilèges des Arbalétriers de la ville de Rouen. LOYS, par la grâce de Dieu, Roy de France, à tous ceulx qui ces présentes lettres verront, salut. Comme le colleige de la cinquantaine des arbalestriers de nostre bonne ville de Rouen nous ait fait remonstrer que feu prince de très-noble mémoire le Roy Charles nostre ayeul, cui Dieu perdoint, .en entretenant certain privilège à eulx octroyé des longs temps, leur donna en l’an mil im.c et unze, tous un tel et semblable privilège que il auoit fait aux soixante arbalestriers de nostre ville de Paris, pour les causes et considérations speciffiées bien au long ez lettres d’icellui, desquelles la teneur ensuit :

Charles, par la grâce de Dieu, Roy de France ; sauoir faisons à tous presens et auenir, nous auoir reçeue (b), &c. Requerans iceulx cinquante arbalestriers que, veuz les services quilz ont faiz à nostre très-chier seigneur et pere , que Dieu absoille, et à ses predecesseurs, et que à toutes heures ilz sont prestz nous faire le semblable et sont aussi subgietz de ce faire à noz successeurs, tant en guerre que autrement , nous leur voulsissions confermer icellui privilège ; sauoir faisons que nous, eue considération et regard aux choses dessusdictes, en ensuivant et entretenant le don devantdit, à iceulx cinquante arbalestriers auons confermé, et par ces présentes, de nostre auctorité royal et grâce especial, confermons ledit privilège et ordonnance faite par nostredit ayeul, declairée esdictes lectres de don, que voulons estre deuement gardez et entretenues jouxte leur forme et teneur. Si donnons en mandement par cesdites présentes à nos amez et féaulx conseillers les gens tenans et qui tendront nostre parlement, les gens de noz comptes et trésoriers à Paris, les generaulx conseillers sur le fait de noz aides ordonnées pour la guerre, au bailly de Rouen, et à tous nos autres justiciers et officiers presens et avenir, ou à leurs lieuxtenans et à chascun deulx, si comme à lui appartiendra, que Notes.

(a) Ces lettres sont transcrites d’après le registre IXxxXVIII [198] du Trésor des chartes. (b) Ces lettres sont imprimées tome IX, Tome IX.

Page j} ?, ligne 8, estrangera.

ij , et garny darbaleste.

34 , et leurs variés.

4J, qui ainsi traveilliez.

Page jp8, ligne 12, Rouvre.

(1 ) On voit, par une observation marginale et parie renvoi à une note précédente, que le sens du ■Hot estrangera avoit embarrassé M. de Brequigny : e texte devient clair en lisant eschangera. , (2) Parafais pourroit être là pour palefrenier ; il Sâgit, en effet, de valets chargés du soin des chepage jpj. Voici quelques variantes que la comparaison avec le registre du Trésor des chartes a fait connoître :

Trésor des chartes.

eschangera (1).

et garni de haleste et d arbaleste. et leurs varletz parafreis (2).

qui ainsi seroient travaillez.

J. de Rouvres. Visa. Contentor.

Freron.

vaux. Parafanarius, dit du Cange, qui palafridos seu equos curât. Si cette conjecture est vraie, celle de M. Secousse, tome IX, page 597, noteb,o%t alors sans aucune espèce de fondement. Le même mot étoit probablement dans les lettres du mois d’avril 14 ti.

Hij

Louis XI,

à Paris,

Septembre

i46i.

Charles VI,

à Paris,

Avril 141 !•