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me à la doctrine et à ses maximes dans les mœurs. Car l’auteur était trop bien informé de la doctrine des Pères et des Conciles pour penser ou parler un autre langage que le leur ; ainsi que tous les lecteurs le pourront facilement reconnaître par la lecture de cet ouvrage, et particulièrement par cette excellente pensée de la page 238 dont voici les propres termes : Le corps n’est non plus vivant sans le chef que le chef sans le corps. Quiconque se sépare de l’un ou de l’autre n’est plus du corps et n’appartient plus à Jésus-Christ. Toutes les vertus, le martyre, les austérités, et toutes les bonnes œuvres sont inutiles hors de l’Église et de la communion du Chef de l’Église qui est le Pape. Fait en l’Abbaye de Saint André les Clermont le 24 novembre 1669.

Jean, E. d’Aulone, Suffragant de Clermont
De Monseigneur l’Évêque d’Amiens.


Nous avons lu le livre posthume de M. Pascal, qui aurait eu besoin des derniers soins de son auteur. Quoi qu’il ne contienne que des fragments et des semences de discours, on ne laisse pas d’y remarquer des lumières très sublimes et des délicatesses très agréables. La force et