hommes aussi ne devraient regarder ni les autres, ni eux-mêmes que médiatement par Jésus-Christ.
Si nous ne passons par ce milieu nous ne trouvons en nous que de véritables malheurs, ou des plaisirs abominables ; mais si nous considérons toutes choses en Jésus-Christ, nous trouverons toute consolation, toute satisfaction, toute édification.
Considérons donc la mort en Jésus-Christ, et non pas sans Jésus-Christ. Sans Jésus-Christ elle est horrible, elle est détestable, et l’horreur de la nature. En Jésus-Christ elle est tout autre : elle est aimable, sainte, et la joie du fidèle. Tout est doux en Jésus-Christ jusqu’à la mort ; et c’est pourquoi il a souffert, et est mort pour sanctifier la mort et les souffrances ; et comme Dieu et comme homme il a été tout ce qu’il y a de grand, et tout ce qu’il y a d’abject ; afin de sanctifier en soi toutes choses excepté le péché, et pour être le modèle de toutes les conditions.