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avait trouvés. Mais l’on jugea bientôt que de le faire de cette sorte, c’eût été perdre presque tout le fruit qu’on en pouvait espérer ; parce que les pensées plus parfaites, plus suivies, plus claires, et plus étendues étant mêlées, et comme absorbées parmi tant d’autres imparfaites, obscures, à demi digérées, et quelques unes même presque inintelligibles à tout autre qu’à celui qui les avait écrites, il y avait tout sujet de croire que les unes feraient rebuter les autres, et que l’on ne considérerait ce volume grossi inutilement de tant de pensées imparfaites que comme un amas confus, sans ordre, sans suite, et qui ne pouvait servir à rien.

Il y avait une autre maniè-