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dessein de Monsieur Pascal, ne suppléent d’eux-mêmes au défaut de cet ordre, et qui en considérant avec attention les diverses matières répandues dans ces fragments, ne jugent facilement où elles doivent être rapportées suivant l’idée de celui qui les avait écrites.

Si lon avait seulement ce discours là par écrit tout au long et en la manière qu’il fut prononcé, l’on aurait quelque sujet de se consoler de la perte de cet ouvrage, et l’on pourrait dire qu’on en aurait au moins un petit échantillon quoi que fort imparfait. Mais Dieu n’a pas permis qu’il nous ait laissé ni l’un ni l’autre. Car peu de temps après il tomba malade d’une maladie de langueur et de faiblesse qui dura