Page:Pascal - Pensées, 2e édition G. Desprez, 1670.djvu/18

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cal lui apprend encore, qu’il trouvera dans ce même livre de quoi se consoler. Et en effet, il lui fait remarquer qu’il y est dit que le remède est entre les mains de Dieu ; que c’est à lui que nous devons recourir pour avoir les forces qui nous manquent ; qu’il se laissera fléchir, et qu’il enverra même un libérateur aux hommes, qui satisfera pour eux, et qui réparera leur impuissance.

Après qu’il lui a expliqué un grand nombre de remarques très particulières sur le livre de ce peuple, il lui fait encore considérer que c’est le seul qui ait parlé dignement de l’Être souverain, et qui ait donné l’idée d’une véritable Religion. Il lui en fait concevoir les marques les plus sensibles