temps du second ne l’est point ; parce que le premier devait être caché ; au lieu que le second doit être éclatant, et tellement manifeste que ses ennemis même le reconnaîtront. Mais comme dans son premier avènement, il ne devait venir qu’obscurément, et pour être connu seulement de ceux qui sonderaient les Écritures, Dieu avait tellement disposé les choses, que tout servait à le faire reconnaître. Les Juifs le prouvaient en le recevant ; car ils étaient les dépositaires des prophéties : et ils le prouvaient aussi en ne le recevant point ; parce qu’en cela ils accomplissaient les prophéties.
[§] Les Juifs avaient des miracles, des prophéties qu’ils voyaient accomplir, et la doctrine de leur loi étaient de n’adorer et de n’aimer qu’un Dieu ; elle était aussi perpétuelle. Ainsi elle avait toutes les marques de la vraie Religion ; aussi l’était-elle. Mais il faut distinguer la doctrine des Juifs, d’avec la doctrine de la loi des Juifs. Or la doctrine