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ges qu’il en avait reçus pour l’offenser.

Monsieur Pascal lui fait alors comprendre que ce crime ayant été le plus grand de tous les crimes en toutes ses circonstances, il avait été puni non seulement dans ce premier homme, qui étant déchu par là de son état tomba tout d’un coup dans la misère, dans la faiblesse, dans l’erreur, et dans l’aveuglement ; mais encore dant tous ses descendants à qui ce même homme a communiqué et communiquera la corruption dans toute la suite des temps.

Il lui fait ensuite parcourir divers endroits de ce livre où il découvert cette vérité. Il lui fait prendre garde qu’il n’y est pus parlé de l’homme que

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