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de délation et de mensonge. Celui-là peut faire sourire, mais il est incapable d’élever l’esprit ni le cœur. Les Pensées, heureusement incomplètes, et assez facilement dégagées de l’ivraie dont leur bon grain est parfois envahi, constituent en revanche un aliment plein de force et de moelle pour nourrir les âmes, et pour faire apprécier à son exacte valeur, qui est infinie, le bienfait de la Révélation Divine infailliblement interprétée par l’Église Romaine.

Faculté de Théologie de Lille, 15 août 1895.

Chanoine Jules Didiot.