Le premier cavalier est jeune, frais, alerte ;
Il porte élégamment un corselet d’acier,
Scintillant à travers une résille verte
Comme à travers des pins les crystaux d’un glacier.
Nous regrettons de ne pouvoir citer en entier ce prologue dont Charles Baudelaire, un raffiné, admirait « la sonorité si éclatante et la couleur presque primitive à force d’intensité. »
L’Obélisque de Louqsor, pamphlet par Pétrus Borel. — Paris, chez les marchands de nouveautés, 1836. Imprimé par Dondey-Dupré. In-8, 16 p.
Très rare, 15 fr.
A paru d’abord dans les Cent-et-un, T. XIII. — Il a été tiré quelques exemplaires en grand papier.
Pétrus Borel a écrit, en outre, dans un grand nombre de journaux, à la Revue de Paris, à l’Artiste, au Messager, au Commerce, etc. Il a donné à ce dernier journal, en 1844, des articles de critique dramatique qui ont été fort remarqués.
Un de ses biographes[1] a donné la liste de ses articles à l’Artiste :
1835. — Une nouvelle : Jérôme Chassebœuf.
1844. — Une nouvelle : le Vert galant.
1845. — De la Chaussure chez les anciens et les modernes (trois articles).
— Diverses poésies.
— Le Général Marceau et Clémence Isaure.
— Philologie humoristique.
— Pierre Bayle.
— Rêveries ethnologiques.
— Des Fantaisies grammaticales.
— Alger et son avenir littéraire.
1847. — Du jugement publique (sic), pastiche de la langue de Montaigne.
M. Claretie a complété cette liste, dans la Petite Revue, par les indications suivantes :
- ↑ M. Jules Claretie : Pétrus Borel, le lycantrope, sa vie, ses écrits, etc. Paris, Pincebourde, 1865 ; in-16.