Madame Putiphar, se trouve un cadran d’horloge, sans aiguilles, avec deux os de mort croisés et une larme.
Les deux volumes, 100 à 120 fr.
Dédicace à L. P. (Lucinde Paradel) : Ce livre est à toi et pour toi, mon amie.
Deux vignettes sur bois ; tome premier : Patrick à Trianon, insultant Madame de Pompadour (cliap. xxvi), non signé ; tome second : Déborah reconnaissant Patrick à la maison des fous ; Patrick est nu, hagard, avec un crucifix sur la poitrine ; à gauche, Déborah à genoux ; signé L. B. (Louis Boulanger), gravé par Lacoste.
Dondey de Santeney possédait un exemplaire en grand papier avec cet hommage autographe : À Monsieur mon très-cher frère Théophile Dondey, offert du meilleur de mon cœur. — Un exemplaire sur ce papier avec envoi autographe signé à Me Victor Hugo, a été vendu 200 fr. par M. Rouquette.
Annoncés au verso du faux-titre, comme du même auteur :
— Rhapsodies, poésies (épuisé) ; 1 vol. in-16.
— Champavert, contes immoraux ; 1 vol. in-8.
— Robinson Crusoé, édition illustrée ; 2 vol. in-8.
— Janniquette ; 2 vol. in-8.
— Tabarin ; 2 vol. in-8.
C’est en tête de Madame Putiphar que se trouve le prologue commençant ainsi :
Une douleur renaît pour une évanouie ;
Quand un chagrin s’éteint c’est qu’un autre est éclos ;
La vie est une ronce aux pleurs épanouie.
Dans ma poitrine sombre, ainsi qu’en un champ clos,
Trois braves cavaliers se heurtent sans relâche.
Et ces trois cavaliers à mon être incarnés,
Se disputent mon être, et sous leurs coups de hache
Ma nature gémit ; mais sur ces acharnés
Mes plaintes ont l’effet des trompes, des timbales,
Qui soûlent de leurs sons le plus morne soldat,
Et le jettent joyeux sous la grêle des balles,
Lui versant dans le cœur la rage des combats.