Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/46

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


À UN MYRTE.


Bel arbre, je viens effacer
Ces noms gravés sur ton écorce,
Qui par un amoureux divorce
Se reprennent pour se laisser.
Ne parle plus d’Éléonore ;
Rejette ces chiffres menteurs ;
Le tems a désuni les cœurs
Que ton écorce unit encore.