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CHANT IV.

Dans ce fracas, je peux à ma petite
Faire en secret une courte visite. »
Du sanctuaire où le divin Trio
Dort quelquefois sous un double rideau,
À pas pressés notre saint se rapproche.
Pour la décence on a construit tout proche
Une chapelle, où la Vierge au besoin
Se retirait sans suite et sans témoin.
Pendant la nuit ses charmes y reposent.
Le beau Panther d’un œil brûlant d’amour
Lorgnait la porte ; il rôdait à l’entour ;
Mais à ses vœux des importuns s’opposent.
Devant le trône est un poste nombreux :
Pour échapper au sommeil qui les presse,
Ces désœuvrés causaient tout bas entre eux,
Allaient, venaient et revenaient sans cesse.
L’Ange Azénor, d’ici-bas arrivant,
Désennuyait le céleste auditoire ;
D’un ton d’humeur il comptait son histoire,
Et des soupirs l’interrompaient souvent.
« Vous le savez, disait-il, sur la terre,
Près de Lutèce, au hameau de Nanterre,