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CHANT III.

Qu’il n’est jamais de siége sans sortie ;
C’est une règle au Parnasse établie.
Sur ces messieurs qui sommeillent là-bas,
J’en veux faire une ; et ne t’oppose pas
À mon projet. Mes Satyres fidèles,
Ainsi que moi connaissent les chemins ;
La nuit est sombre ; il faut qu’à ces gredins
J’aille couper le sommeil et les ailes.
— Embrasse-moi, mon ami ; tes soldats
Doivent aimer les nocturnes combats ;
Hâtez-vous donc, et partez pour la gloire. »
La porte s’ouvre ; aussitôt ces pandours,
Enveloppés de l’ombre la plus noire,
Quittent l’Olympe, hélas ! et pour toujours.


FIN DU TROISIÈME CHANT.